Une planche à voile en feu au large de Piriac
Posté : lun. 16 févr. 2009 09:40
PIRIAC-SUR-MER
Une bien mauvaise blague a fait perdre samedi une bonne heure de leur précieux temps à une quinzaine de secouristes (pompiers, hélico de la sécurité civile, SNSM) et... pas mal d'argent public.
Il était plus de 21 h quand une personne qui marchait sur la côte a aperçu des flammes au large et senti une odeur de plastique brûlé. Pensant qu'il s'agissait d'une embarcation en feu, elle a alerté les secours. Aussitôt, le Crossa (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage pour l'Atlantique) d'Étel, dans le Morbihan, a déclenché les secours habituels en pareil cas, à savoir les sauveteurs en mer de la station SNSM de La Turballe, les pompiers et l'hélico Dragon 56 (à plus de 5 000 €/heure), basé à Lorient. En fait, c'est une planche à voile sur laquelle une caisse en bois avait été fixée qui dérivait et dont le contenu avait été enflammé : en l'occurrence des fumigènes. Les mauvais plaisantins qui déclenchent ainsi « des signaux de détresse de manière intempestive doivent savoir qu'ils s'exposent à deux années d'emprisonnement et, surtout, à 30 000 € d'amende », a rappelé, hier soir, l'officier de permanence au Crossa.
Source Ouest France
Une bien mauvaise blague a fait perdre samedi une bonne heure de leur précieux temps à une quinzaine de secouristes (pompiers, hélico de la sécurité civile, SNSM) et... pas mal d'argent public.
Il était plus de 21 h quand une personne qui marchait sur la côte a aperçu des flammes au large et senti une odeur de plastique brûlé. Pensant qu'il s'agissait d'une embarcation en feu, elle a alerté les secours. Aussitôt, le Crossa (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage pour l'Atlantique) d'Étel, dans le Morbihan, a déclenché les secours habituels en pareil cas, à savoir les sauveteurs en mer de la station SNSM de La Turballe, les pompiers et l'hélico Dragon 56 (à plus de 5 000 €/heure), basé à Lorient. En fait, c'est une planche à voile sur laquelle une caisse en bois avait été fixée qui dérivait et dont le contenu avait été enflammé : en l'occurrence des fumigènes. Les mauvais plaisantins qui déclenchent ainsi « des signaux de détresse de manière intempestive doivent savoir qu'ils s'exposent à deux années d'emprisonnement et, surtout, à 30 000 € d'amende », a rappelé, hier soir, l'officier de permanence au Crossa.
Source Ouest France