Merci pour le suivi ça m'arrange bien d'avoir un concentré sur W44, vu que j'ai commencé ma migration sur Nantes pas le temps de chercher .
A bientôt
Sarah Hebert défie L'atlantique
Re: Sarah Hebert défie L'atlantique
Have fun 
Phy
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Olivier44
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Re: Sarah Hebert défie L'atlantique
Le weekend fut chargé pour Sarah Hébert.
Sarah a tout connu en l’espace de deux jours. Mains douloureuses et strapées, crampes abdominales, mer généreuse, houle capricieuse, vent compris entre 23 et 30 nœuds, Sarah a tout de même réussi à parcourir 86 miles vendredi, en 7h30 de navigation. Samedi, la mer nous a rappelé à tous et notamment à Sarah qu’elle était la plus forte. L’Océan recouvert de son voile blanc, le vent pointant jusqu’à 30 nœuds ont invité Sarah à démontrer tout son talent pour garder le cap, surfer la houle et les vagues qui se dressaient devant elle. Munie d’un combi voile/planche de 5,8m/110L, elle a dû changer de matériel dans la journée pour passer en 5,2m afin de maintenir le rythme et lui permettre d’abattre davantage. Elle est parvenue à naviguer durant 5h et a parcouru 56 miles, une moyenne exceptionnelle au regard des conditions.
Sarah a tout connu en l’espace de deux jours. Mains douloureuses et strapées, crampes abdominales, mer généreuse, houle capricieuse, vent compris entre 23 et 30 nœuds, Sarah a tout de même réussi à parcourir 86 miles vendredi, en 7h30 de navigation. Samedi, la mer nous a rappelé à tous et notamment à Sarah qu’elle était la plus forte. L’Océan recouvert de son voile blanc, le vent pointant jusqu’à 30 nœuds ont invité Sarah à démontrer tout son talent pour garder le cap, surfer la houle et les vagues qui se dressaient devant elle. Munie d’un combi voile/planche de 5,8m/110L, elle a dû changer de matériel dans la journée pour passer en 5,2m afin de maintenir le rythme et lui permettre d’abattre davantage. Elle est parvenue à naviguer durant 5h et a parcouru 56 miles, une moyenne exceptionnelle au regard des conditions.
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Olivier44
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Re: Sarah Hebert défie L'atlantique
Sarah, jusqu’au bout d’elle-même !
Comme vous le savez, Sarah a dû s’arrêter dimanche suite à ses vertiges et a dû se reposer lundi pour reprendre des forces. Chaque jour Sarah doit puiser dans ses ressources morales et physiques pour combattre ses maux, mais surtout les éléments, le vent, l’Océan, qui ne la ménagent pas. La photo ci-dessous dit tout de sa combativité. Sarah va vraiment au bout d’elle-même !
Comme vous le savez, Sarah a dû s’arrêter dimanche suite à ses vertiges et a dû se reposer lundi pour reprendre des forces. Chaque jour Sarah doit puiser dans ses ressources morales et physiques pour combattre ses maux, mais surtout les éléments, le vent, l’Océan, qui ne la ménagent pas. La photo ci-dessous dit tout de sa combativité. Sarah va vraiment au bout d’elle-même !
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Olivier44
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Re: Sarah Hebert défie L'atlantique
Sarah abandonne son défi !
« Je suis à bout de forces, ma vie en dépend, j’abandonne, pour cette fois-ci ! »
Sarah Hébert a décidé de mettre un terme à son défi pour préserver sa santé bien mise à mal depuis quelques jours. Sarah Hébert a rencontré de multiples difficultés ces derniers jours. La mer est formée en permanence, entre 3m et 5m de houle, de jour comme de nuit, les vents d’Est doublent son trajet et soufflent constamment à 25 nœuds en moyenne. Le système de vague croisé et le maintien permanent du bateau durant la nuit près du dernier point GPS où Sarah s’est arrêtée la veille sont autant d’éléments qui ont obligé Sarah à repousser puis dépasser ses limites. Elle a donc connu et supporté les douleurs, les difficultés, y a fait face sans faire de compromis, avec toute l’énergie et la combativité qu’un tel défi suppose. Mais voilà, l’épisode de dimanche lui a envoyé un signe fort : ne pas tenter l’impossible au péril de sa vie !
Sarah a vécu dimanche une alerte très sérieuse, celle dont le corps et l’esprit se souviennent pour vous amener à réfléchir et à agir en conséquence. En proie à des vertiges, à la limite de la perte de connaissance avec un symptôme de représentation spatiale altérée, elle avait immédiatement demandé au bateau de la rejoindre afin s’y (re)poser pour reprendre des forces.
Sarah n’a malheureusement pas eu l’opportunité de bénéficier d’une accalmie pour se retaper. L’Océan et les vents, que ce soit lors de ses journées de navigation ou durant les nuits à bord, ont eu raison de son sommeil, jamais récupérateur et sans cesse perturbé par les secousses hors normes subies tant sur l’eau que sur le bateau.
Hier, Sarah a consulté son staff médical à terre par téléphone satellitaire. Au regard de ses symptômes, et en accord avec le kiné, son médecin et l’équipage présent à bord, le diagnostic est tombé : Sarah souffre d’anémie. Un manque de fer qui ne peut être compensé à bord. En effet, sans traitement médical et une alimentation adaptée, sans un repos et un sommeil reconstructeurs, Sarah ne pourra se refaire une santé pour affronter les éléments qui se déchainent encore et toujours.
Sarah s’est mise à l’eau ce matin. Au courage, elle a tout essayé pour repartir, mais trop faible, elle a rapidement compris que l’aventure prenait fin, ici et maintenant.
« L'aventure est belle, dure mais magique. Je ne regrette rien. Tout ce que j'ai vécu avant d'être sur cet océan et pendant la traversée est incroyable. Cela restera à jamais graver en moi. Je ferai l’analyse de tout ceci une fois reposée, mais je sais déjà que ni ma préparation, ni mon matériel, ni le cœur que j’ai mis à l’ouvrage ne peuvent être remis en question. Il faut parfois simplement accepter ses limites, celle du corps qui dit stop, pour s’éviter le pire. Même si j’accuse le coup, je ne vois que le meilleur pour le moment. J’ai appris sur moi, sur l’Océan et le grand large et toute cette expérience me sera utile à l’avenir pour relever de nouveaux défis », nous confiait Sarah à l’instant par téléphone.
Sarah se repose actuellement sur le bateau suiveur qui poursuit sa route en direction de Saint François. Leur arrivée se fera à priori dimanche 11 mars dans la journée, ceci dépendant évidemment des conditions de mer et de vents, qui pour le moment, sont encore extrêmes.
« Je suis à bout de forces, ma vie en dépend, j’abandonne, pour cette fois-ci ! »
Sarah Hébert a décidé de mettre un terme à son défi pour préserver sa santé bien mise à mal depuis quelques jours. Sarah Hébert a rencontré de multiples difficultés ces derniers jours. La mer est formée en permanence, entre 3m et 5m de houle, de jour comme de nuit, les vents d’Est doublent son trajet et soufflent constamment à 25 nœuds en moyenne. Le système de vague croisé et le maintien permanent du bateau durant la nuit près du dernier point GPS où Sarah s’est arrêtée la veille sont autant d’éléments qui ont obligé Sarah à repousser puis dépasser ses limites. Elle a donc connu et supporté les douleurs, les difficultés, y a fait face sans faire de compromis, avec toute l’énergie et la combativité qu’un tel défi suppose. Mais voilà, l’épisode de dimanche lui a envoyé un signe fort : ne pas tenter l’impossible au péril de sa vie !
Sarah a vécu dimanche une alerte très sérieuse, celle dont le corps et l’esprit se souviennent pour vous amener à réfléchir et à agir en conséquence. En proie à des vertiges, à la limite de la perte de connaissance avec un symptôme de représentation spatiale altérée, elle avait immédiatement demandé au bateau de la rejoindre afin s’y (re)poser pour reprendre des forces.
Sarah n’a malheureusement pas eu l’opportunité de bénéficier d’une accalmie pour se retaper. L’Océan et les vents, que ce soit lors de ses journées de navigation ou durant les nuits à bord, ont eu raison de son sommeil, jamais récupérateur et sans cesse perturbé par les secousses hors normes subies tant sur l’eau que sur le bateau.
Hier, Sarah a consulté son staff médical à terre par téléphone satellitaire. Au regard de ses symptômes, et en accord avec le kiné, son médecin et l’équipage présent à bord, le diagnostic est tombé : Sarah souffre d’anémie. Un manque de fer qui ne peut être compensé à bord. En effet, sans traitement médical et une alimentation adaptée, sans un repos et un sommeil reconstructeurs, Sarah ne pourra se refaire une santé pour affronter les éléments qui se déchainent encore et toujours.
Sarah s’est mise à l’eau ce matin. Au courage, elle a tout essayé pour repartir, mais trop faible, elle a rapidement compris que l’aventure prenait fin, ici et maintenant.
« L'aventure est belle, dure mais magique. Je ne regrette rien. Tout ce que j'ai vécu avant d'être sur cet océan et pendant la traversée est incroyable. Cela restera à jamais graver en moi. Je ferai l’analyse de tout ceci une fois reposée, mais je sais déjà que ni ma préparation, ni mon matériel, ni le cœur que j’ai mis à l’ouvrage ne peuvent être remis en question. Il faut parfois simplement accepter ses limites, celle du corps qui dit stop, pour s’éviter le pire. Même si j’accuse le coup, je ne vois que le meilleur pour le moment. J’ai appris sur moi, sur l’Océan et le grand large et toute cette expérience me sera utile à l’avenir pour relever de nouveaux défis », nous confiait Sarah à l’instant par téléphone.
Sarah se repose actuellement sur le bateau suiveur qui poursuit sa route en direction de Saint François. Leur arrivée se fera à priori dimanche 11 mars dans la journée, ceci dépendant évidemment des conditions de mer et de vents, qui pour le moment, sont encore extrêmes.
Re: Sarah Hebert défie L'atlantique
Bravo quand même. C'est de toute maniere la bonne (et seule) décision à prendre d'arrrêter avant le gros problème.
Ni dieu, ni maitre,
Ni kite, ni wing
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chessou
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Re: Sarah Hebert défie L'atlantique
Ho dommage c'était vraiment palpitant comme aventure! pour qu'une rideuse de son niveau abandonne ça devrait vraiment être hardcore...ça sera pour la prochaine fois dans des conditions climatiques meilleures!
Re: Sarah Hebert défie L'atlantique
Bravo quand même 
, parce qu'avec les Alizés et le grand large, la mer est dure et cela n'a sans doute rien à voir avec une navigation que l'on a l'habitude de connaître sur nos spots.
De plus, si elle ne dort pas la nuit.....
, parce qu'avec les Alizés et le grand large, la mer est dure et cela n'a sans doute rien à voir avec une navigation que l'on a l'habitude de connaître sur nos spots.De plus, si elle ne dort pas la nuit.....
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Olivier44
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Re: Sarah Hebert défie L'atlantique
Sarah a dû renoncer à finir sa traversée dans les termes qu'elle avait défini au départ. Victime d'anémie et des éléments qui l'ont contraint à doubler son trajet et à puiser au plus profond d'elle-même depuis son départ le 22 février....
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Olivier44
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Re: Sarah Hebert défie L'atlantique
Partie le 22 février de Dakar au Sénégal, Sarah Hébert est arrivée en fanfare ! Hier, à 12h heure locale (20h heure de Paris), Sarah a posé le pied à terre sur la plage du centre nautique de Saint-François. Des amis de longue date, sa famille ainsi que les curieux présents sur la plage lui ont réservé un bel accueil pour célébrer cette femme hors du commun et son défi fou.