gwen-one a écrit : ↑mar. 27 avr. 2021 02:39Mon métier est a l’arrêt depuis mars 2020,et nous allons être plus de 100000 à tomber au RSA en septembre...
La difficulté de dialoguer vient, à mon avis, du fait qu'il y a 2 façons différentes d'aborder et de vivre la crise, avec 2 catégories bien distinctes:
- d'un côté ceux qui ne sont pas (ou très peu) impactés dans leur quotidien professionnel et qui ne subissent pas ou très peu de changement au niveau de leurs ressources financières.
- de l'autre, ceux qui subissent de plein fouet les restrictions économiques et qui se retrouvent dans une situation financière critique avec un avenir plus qu'incertain.
Et c'est principalement dans la deuxième catégorie qu'on trouvent les plus virulents face à l'incompréhension de cette crise, l'impact sur leur vie quotidienne et professionnelle est
disproportionné par rapport à l'impact de la crise sanitaire en elle-même sur le plan de la Santé, je parle des habitants des pays "riches" bien sûr.
Pour ceux qui ne sont "qu'entravés" dans leurs loisirs et leurs relations sociales, la vision de la crise est beaucoup moins désespérée, ça finira bien par passer et tout rentrera dans l'ordre.
Par contre, pour ceux qui sont dans la "mouise" et qui voit la suite des évènements comme insurmontable, je comprends que le discours moralisateur des "non-impactés" passe mal.