Volume : 68 litres
Longueur : 2.42 m
Largeur : 48 cm
Poids : moins de 5 kg
Surfaces conseillées de 6.6 m² maxi à 5 m² (pour un gabarit normal)
La prise en main est assez facile au premier abord, le cure dent flotte presque correctement pour mes 77 kg, le flotteur ne coule pas complètement à pic et on a de l’eau jusqu’à la taille. Relever la voile au tire veille est impossible par contre.
Dès la première rafale, le passage du mode sous marin au planing est fulgurent
: c’est même assez acrobatique car la planche part comme une balle et on a pas encore réussi à mettre les pieds dans les straps ! Une fois calé dans ceux-ci cela va beaucoup mieux. Le pied avant est positionné en gros comme sur un petit flotteur de slalom et le pied arrière passe dans les 2 straps et recouvre complètement l’arrière du floteur.
En l’occurrence je navigue qu’avec une seule vis d’aileron sur le boîtier deep tuttle car la vis avant est juste située sous le pied !!!
En navigation type slalom ( 
c’est pas fait pour !), la planche est très légère sous les pieds, cape à peu près correctement, mais dès qu’on lâche les degrés, la Falcon entre en action : Le GPS s’affole et le rider aussi. En dessous de 25 nœuds vitesse GPS, la planche pousse beaucoup d’eau et on est très déçu au niveau de la navigation : la planche tape énormément, est cabrée et se barre dans tous les sens. On cherche alors à jouer sur la position du pied de mât. En avançant celui-ci pour essayer d’aplatir le nez, la planche pousse trop d’eau, en reculant celui-ci la planche se barre encore plus dans tous les sens ! Bref il n’y a que lorsque l’on abat et que l’on est bien . A chaque degré lâché : c’est une accélération et on en redemande c’est vraiment jouissif 
mais on se retrouve vite au fond du plan d’eau ! 
.Au gybe ça passe pas mal, il ne faut pas chercher à tourner court mais bien enrouler la courbe pour ne pas perdre trop de vitesse. Au changement de pieds et au passage de voile c’est délicat car la planche stoppe et coule très vite. En cas de baisse de vent, c’est la galère et le retour à la nage …
En navigation type Speed sur plans d’eau spécialisés type Pointeau (plat), la planche est méconnaissable : la planche est beaucoup plus stable et ne cesse s’accélérer 
. Jusqu’à 27 – 30 nœuds GPS il n’y a pas de différence avec un slalom normal sauf que c’est plus petit et que l’accélération est plus violente. Puis au dessus de 30 nœuds la planche se cale beaucoup sur un rail. Contrairement à une planche de slalom, elle n’a pas tendance à s’envoler au dessus de 32-35 nœuds (pour un gabarit léger à moyen). Au dessus de 35 nœuds GPS, cela devient de plus en plus sport, la planche reste super stable mais on sent le plan d’eau qui commence à ce durcir sous les pieds. Au dessus de 40 nœuds … (On verra plus tard ! 
)En conclusion :
- Poids
- Départ au planing
- Stabilité sur le Run
- Vitesse de pointe et accélérations impressionnantes
- Planche exclusive pour experts (impossible d’accès pour un débutant même pour un débrouillé)
- Etre capable de naviguer en 5.8 slalom alors que les petits copains s’éclatent en 4.2 de vague
- Entraînement au speed impératif (avoir de bonnes jambes)
- Vis d'aileron
- Avoir une panoplie de voiles super stables qui encaissent bien les rafales
- Planche qui sort moins de 10 navs dans l’année
- Avoir un spot de speed à proximité
Nota : après 1 an de navigation avec j'ai toujours pas réussi à régler la bête !
