Phantom International : http://www.phantom-international.com



Je me demandais bien pourquoi sur les concept-images, on pouvait voir du creux sur les lattes du haut de la voile.mag a écrit :Par un acteur qui sait ce que c'est de construire une voile (ils conçoivent les voiles de leur catamaran 18 pieds à foils)
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C'est moi pendant mes vacances à Nouméa à la période de la PWA ( en spectateur ) ....kerambeach a écrit :D ou vient l image?
Tout simplement de la page Facebook de Phantom.kerambeach a écrit :D ou vient l image?
Ca c'est pour la partie aérodynamique, merci.foolonhill a écrit :Sur ce sujet ...
Eric Doux / Secrets de Windsurf
excellente analyse,foolonhill a écrit :Sur ce sujet je pense pouvoir apporter un peu d'aide
Le funboard est très diffèrent des autres supports à voile. Les vitesses atteintes et l'accélération génèrent une énorme variation de vent apparent (celui ressenti sur la planche) entre le moment où l'on démarre et la pleine vitesse. En slalom par exemple on passe en quelques secondes de 11/12 noeuds à plus de trente noeuds de vent apparent.
Idéalement, il faudrait prendre un ris une fois lancé mais on ne peut pas. Les designers (Jean Pierre Siret fut le premier avec ITV) ont donc choisi de neutraliser une partie de la surface en aplatissant le haut et en le faisant vriller. La surface totale de la voile n'est efficace qu'au démarrage (travers/largue) puis, au fur et à mesure que le vent accélère et passe sur l'avant, la tête de voile s'efface (incidence faible à la limite du fasseyement) et elle doit alors générer le moins de trainée possible d'où les profils plats en tête.
Les foilers de l'America Cup sont confrontés au même problème (grosse accélération et pas de prise de ris possible), mais comme leur aile ne peut pas fasseyer ils vont jusqu'à inverser les profils en tête pour gérer l'excédent de puissance généré par l'énorme accélération. Bref on calcule des ailes pour obtenir le meilleur rendement.. et on les met partiellement à contre pour ne pas cabaner ;)
Contrairement à un cata en planche nous n'avons aucun moyen de contrôler les profils et le vrillage de la tête en cours de route, on a donc opté pour un design auto régulé qui n'est qu'un compromis (très efficace) du point de vue aérodynamique.
Eric Doux / Secrets de Windsurf
Je trouve ta comparaison vrillage d'une voile de pav / ris d'un cata classique un peu bancale, on est pas trop sur les mêmes phénomènes, à mon sens en terme de comportement de la voile on peut comparer le ris sur un cata à un changement de surface de voile de pav mais pas au vrillage de la voile qui est plutôt propre aux angles et vitesses du vent (en fonction de la hauteur notamment et de la vitesse du planchiste) qui sont des problématiques propre à la planche (et bateaux à foils)foolonhill a écrit :Sur ce sujet je pense pouvoir apporter un peu d'aide
Le funboard est très diffèrent des autres supports à voile. Les vitesses atteintes et l'accélération génèrent une énorme variation de vent apparent (celui ressenti sur la planche) entre le moment où l'on démarre et la pleine vitesse. En slalom par exemple on passe en quelques secondes de 11/12 noeuds à plus de trente noeuds de vent apparent.
Idéalement, il faudrait prendre un ris une fois lancé mais on ne peut pas. Les designers (Jean Pierre Siret fut le premier avec ITV) ont donc choisi de neutraliser une partie de la surface en aplatissant le haut et en le faisant vriller. La surface totale de la voile n'est efficace qu'au démarrage (travers/largue) puis, au fur et à mesure que le vent accélère et passe sur l'avant, la tête de voile s'efface (incidence faible à la limite du fasseyement) et elle doit alors générer le moins de trainée possible d'où les profils plats en tête.
Les foilers de l'America Cup sont confrontés au même problème (grosse accélération et pas de prise de ris possible), mais comme leur aile ne peut pas fasseyer ils vont jusqu'à inverser les profils en tête pour gérer l'excédent de puissance généré par l'énorme accélération. Bref on calcule des ailes pour obtenir le meilleur rendement.. et on les met partiellement à contre pour ne pas cabaner ;)
Contrairement à un cata en planche nous n'avons aucun moyen de contrôler les profils et le vrillage de la tête en cours de route, on a donc opté pour un design auto régulé qui n'est qu'un compromis (très efficace) du point de vue aérodynamique.
Eric Doux / Secrets de Windsurf
Gros vrillage = diminuer la portance .fra353 a écrit :Je trouve ta comparaison vrillage d'une voile de pav / ris d'un cata classique un peu bancale
Je vois plus les choses en terme d'écoulement en fait, là le terme portance est mal employé, surtout pour le cata. Il s'applique pour un foil/aileron, et pour une voile de planche à voile...je suis même pas surRicou a écrit :Gros vrillage = diminuer la portance .fra353 a écrit :Je trouve ta comparaison vrillage d'une voile de pav / ris d'un cata classique un peu bancale
Prendre un ris = diminuer la portance .
Non ?